Perspectives 2021
2020…2021 ?
Cette année 2020 terminée, nous espérons que la suivante sera bien meilleure… A priori, ça devrait le faire. Mais il restera beaucoup d’incertitude pour l’avenir.
D’autres virus sont-ils prévus ? Les entreprises se relèveront-elles sans dommage des précédents confinements ?
L’argent va-t-il encore tomber du ciel et le jardin continuera-t-il à déchainer les passions, même après la crise ?
Que de questions…. Les réponses ne sont pas évidentes, et nous aurons bien du mal à remettrenos esprits dans le bon sens… On peut quand même essayer…
Bilan Covid
C’est bien sûr cette pandémie de Covid-19 qui aura marqué les esprits en 2020. 60 millions de cas déclarés dans le monde, des milliers de morts, des hôpitaux aux limites de leur capacité et un blocage total du monde économique.
Du jamais vu ! Dans quelques années, nous raconterons cette période hors du temps à nos petits-enfants. Mais en attendant, nous devons gérer le quotidien et surtout la sortie de crise. Certes, nous sommes encore dans le doute et les plus pessimistes nous alertent sur la possibilité d’une troisième vague. Mais les vaccins et la maitrise du sujet nous permettront de ne plus s’exposer aux affres du mois de mars dernier.
Il est temps de regarder l’avenir, en se servant des tendances décelées ou multipliées durant ce proche passé.
Fragilité
Cette maladie qu’on espère passagère a mis en lumière la fragilité de notre monde. Fragilité écologique d’abord. A écouter les experts, en analysant la perte de la biodiversité, le rapprochement fréquent des espèces animales sauvages dans l’environnement proche des humains, la fonte du permafrost… Tout cela pourrait déclencher de nouvelles catastrophes et serait propice à l’arrivée de nouveaux virus. Pire encore, d’anciennes maladies oubliées pourraient bien refaire surface. Tout cela bouscule un équilibre déjà bancal. L’économie mondiale vacille et les plus fragiles d’entre nous pourraient se retrouver très vite sur la paille. La nation et les associations humanitaires sont à pied d’œuvre pour limiter les dégâts. Il n’empêche, cet appauvrissement programmé de la population ne peut qu’engendrer d’autres conséquences violentes que nous pourrions découvrir dans les mois à venir.
100 millions de personnes supplémentaires qui tomberaient dans l’extrême pauvreté, ça peut déstabiliser plus d’une démocratie.
Argent facile
Mais alors, comment le gouvernement réussi-t-il à trouver l’argent nécessaire auprès des banques pour aider les entreprises et les citoyens en difficulté ? Aides, chômage partiel, plans de relance et primes exceptionnelles sortent bien d’un chapeau, mais lequel ?
Heureusement, la France n’est pas la plus mal lotie et les investisseurs croient toujours à la capacité de remboursement de notre pays. La différence avec le commun des mortels, elle est pourtant simple. Vos emprunts peuvent ou doivent se rembourser dans un temps limité. L’état, lui, sera encore là dans les siècles à venir, la dette peut donc s’étaler sans risque à très, très… Voir très long terme. Et pour savoir si nous sommes un pays plus solvable qu’un autre, il suffit de reprendre les propos de Talleyrand, ministre de Louis XVIII : « Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console. » En clair et par rapport à d’autres, on est encore peinard...
Le jardin épargné ?
Mauvais jeu de mot, mais l’épargne est devenue un point déterminant pendant ce repos forcé. 90 milliards d’euros de plus que l’an dernier sont passés sous le matelas ou dans des investissements sécurisés. Les français, du moins, ceux qui le pouvaient, ont épargné comme des fous. La sécurité avant tout. Seule source de dépense autorisée pas ces mêmes épargnants : le jardin. Coincés à la maison, entre la terrasse et le carnet de caisse d’épargne, ils ont mis leurs noisettes dans les deux. Et en 2021, que feront-ils ? C’est la grande question… A priori, l’épargne aidant, l’envie de sortir et de bouger leur fera piocher dans leurs réserves pour dépenser un peu plus qu’à l’accoutumée. Côté jardin, ils ont pris du plaisir et la majorité pourrait étendre les cultures. Pour les autres, c’est le paysagiste qui fera le boulot, si bien sûr, il lui reste du temps pour assurer toutes ces demandes. Les plus en vue en sont à 1 an d’attente…. Ça coince au portillon. Alors oui, l’année 2020 a été la plus pourrie de ce début de siècle, mais après le pire, nous pourrions bien connaître le meilleur. C’est le vœu le plus « cher » pour cette nouvelle année.
A oui, j’allais oublier…. Bonne année !
Roland Motte… Jardinier !