Paiement automatique

 

Il y a quelques années, nous avons vu disparaitre les cabines téléphoniques. Elles devenaient totalement inutiles puisque chacun d’entre nous possédait son ou ses portables. Aujourd’hui, nous commençons à regarder les distributeurs de billets de banque de la même manière. Profitez-en pour les photographier, vous pourrez ainsi montrer cette merveille à vos petits-enfants… Demain… Bientôt, ils auront disparu à jamais !

La fin des billets !

Ils ont commencé à disparaitre dans les petites communes, faute d’une utilisation assez régulière. Les distributeurs automatiques d’argent sont les premiers signes d’un changement radical de notre façon de payer et d’échanger nos valeurs.
La crise Covid-19 a encore une fois précipitée les choses. Accusés de transmettre les virus, les billets et la monnaie ont moins la côte. C’est en urgence, pendant le confinement, que le plafond des transactions « sans contact » a considérablement augmenter pour payer nos courses quotidiennes.
Regardons la réalité en face. L’argent coûte cher. Ce sont des tonnes de papier qu’il faut imprimer, des millions de pièces à presser pour qu’en un clin d’œil, un braqueur mal intentionné vienne se saisir de cette marchandise. Vous allez m’expliquer que les voleurs trouveront d’autres moyens pour détourner du cash. Sans doute, mais ça ne sera plus à coup de bazooka ou d’arme lourde. Il faudra un expert en informatique pour réussir le hold-up. Les films d’actions dont le scénario commençait par l’explosion du fourgon blindé des convoyeurs de fond devront se recycler !



Une petite pièce ?
Évidemment, la pièce qu’on va donner à un SDF ou à son petit-fils pour le récompenser de ses bonnes notes à l’école est encore appréciée de tous. Mais pour combien de temps ?
Le gouvernement suédois avait lancé les hostilités en proposant une suppression de l’argent à l’horizon 2030. Devant les protestations suscitées, il a rebroussé chemin. Ce n’est peut-être, là aussi, que partie remise…
Nous avons inventé l’informatique pour limiter les tonnes de papier qui transitent d’une entreprise à une autre, ou d’une administration vers les concitoyens. Alors, pourquoi ne pas supprimer l’argent ?
Les virements et les moyens informatiques sont assez nombreux pour se passer de monnaie, à commencer par le téléphone. Notre smartphone deviendra notre meilleur porte-monnaie, bien plus sûr encore qu’un coffre-fort avec la reconnaissance faciale.
En 2018, 67% des français préféraient payer avec leur carte de crédit. Les arnaques, les falsifications et les vols de chèques diminuent à vue d’œil. C’est normal, nous avons aussi tendance à laisser tomber cette méthode de paiement.
En entreprise, et avec l’aide de la période Covid-19, les virements sont rentrés dans les mœurs. Même à l’ISCJ, notre petite association professionnelle se refuse à prendre d’autres moyens de paiement. Lorsque vous allez payer votre cotisation pour 2021, ça sera par virement !

Si vous n’avez pas encore prévu cela dans vos points de vente ou dans vos entreprises, il est temps d’y songer.

La fin des haricots !
L’argent est en train de disparaitre. C’est inéluctable et c’est logique. Maintenant, en acceptant ce fait, nous avons encore du pain sur la planche pour éviter les cambriolages virtuels.
Nous savons que le paiement mobile, avec l’aide des smartphones, va encore augmenter de 33% jusqu’en 2023. Il devient donc indispensable, pour toutes les entreprises qui vendent leurs biens au grand public, de s’équiper de terminaux en caisse. Pour les entreprises, la sécurité informatique devient une évidence. Les banques font, bien-sûr, le nécessaire pour garantir les paiements. Mais en interne, les protocoles de paiement devront faire l’objet d’une attention rigoureuse. Nous ne connaissons pas encore les possibilités d’arnaques… Rassurez-vous, ça viendra… Mais les plus prévoyants prendront une longueur d’avance sur le sujet !
Quoi qu’il en soit, il semble que l’avenir de l’argent ait du plomb dans l’aile.

Pour nous jardiniers, la fin de l’oseille ne doit quand même pas nous empêcher de continuer le potager…

Roland Motte … Jardinier !