An happy Christmas !
Dans cette New Letter de décembre, nous vous avons parlé du Père Noël, des cadeaux, de communication et des pépinières Travers. Mais ne vous méprenez pas, en cette période de fête de fin d’année, nous n’allions pas faire l’erreur d’oublier les décorations de Noël. Dans les jardineries, elles ont vu le jour dans les années 1990, en provenance des USA où, à cette époque, le cœur de Noël battait chez Bronner’s, un lieu magique dédié à Noël toute l’année ! Alors voici l’histoire, un peu romancée, de la famille « Décodenoël », qui a commencé, il y a longtemps, longtemps, longtemps…
Histoire
Déjà, dans l’antiquité, les païens fêtaient le solstice d’hiver autour d’un arbre représentant la renaissance de la vie. Les Romains ont continué en ajoutant les « libertés de décembre » ou les esclaves pouvaient s’assoir à la table du maître pendant le banquet. Durant l’année, ils étaient bien contents de bouloter leurs restes. Les romains ont prolongé la fête jusqu’en début janvier. La teuf durait donc près d’un mois, et personne ne se plaignait ! A l’époque, pour décorer la maison, outre les amphores et les marcassins farcis, on installait des arbres à feuillage vert comme le chêne vert, le pin ou encore les lauriers.
Petit Jésus
L’arrivée du Christianisme a calmé un peu les esprits. Les prélats ont récupéré la date pour en faire l’anniversaire de la naissance du Christ. A l’origine, le dieu Mithra était fêté le 25 décembre. Ça tombait bien pour transformer la date en jour de Noël au 4ème siècle après JC. La déco est restée dans les foyers et au Moyen Age, la bûche de noël était une véritable bûche sensée chauffer le foyer pendant une semaine. Je vous dis pas la taille de la bûche…
C’est au 13ème siècle que le sapin est apparu dans les chaumières en Alsace. A l’époque, en l’absence du marché de Noël, on apprêtait le sapin de pommes rouges et avec ce qu’on trouvait dans le coin : des branches de houx, des chaussettes et, parait-il, les premiers bons d’achats de chez Amazon… A l’époque, les livraisons avaient lieu en char à bœufs et Amazon avait beaucoup moins de succès qu’aujourd’hui, à ce que l’on dit… Bon, il faut bien avouer qu’en ce qui concerne ces dernières révélations historiques, nous ne sommes pas certains des origines. Mais peu importe, continuons !
Pom popopom
Au 17ème siècle, les pommes devenant sans doute rares, la décoration du sapin se faisait avec des fleurs en papier. Puis au 18ème siècle, dans les riches foyers, quelques lames de métal étaient déposées çà et là avec aussi… des friandises, des saucisses de Strasbourg en Alsace et des pots de cancoillotte en Franche Comté. Là non plus, concernant ces deux dernières anecdotes, nous n’avons pas confirmation des sources informatives.
Au 19ème siècle, ça rigole plus ! On trouve sur le sapin des petits anges dorés, des étoiles en paille, des cheveux d’anges et c’est à cette époque que les premières guirlandes font leur apparition.
En 1858, les pommes sont définitivement virées du sapin et remplacées, au pied levé, par des boules. Il faut dire que la sécheresse avait frappé en été, et la récolte de pommes avait été catastrophique.
Du coup, tout laisse à penser que les arboriculteurs qui avaient les boules, les installèrent sur le sapin…Mais là aussi, cette dernière info n’a pas pu être vérifiée.
Père Noël où es-tu ?
Pour les plus anciens d’entre vous, vous connaissez la suite. Pendant une bonne partie du 20ème siècle, les bougies participaient à la fête au grand désarroi des pompiers. Les incendies de sapins de Noël était un sport en plein expansion avant l’arrivée des guirlandes électriques. A la fin du siècle dernier, essentiellement sous l’impulsion des jardineries, la déco de Noël s’est développée comme partout dans le monde. Des usines bien loin de chez nous s’en sont données à cœur joie pour tirer parti de la fête et nous fournir en petits sujets plastiques dorés de toutes les formes et de toutes les couleurs imaginables. Dès lors, les points de vente ont rivalisé d’ingéniosité pour attirer le chaland. Si aujourd’hui c’est encore le cas, le consommateur, un peu plus pragmatique, va se pencher coté récup pour des Noëls bien plus économiques mais toujours aussi lumineux grâce aux nouvelles technologies. Noël change, Noël se transforme. Pour les gadgets, l’artisanat va prendre le dessus sur la grosse industrie asiatique trop consommatrice et avec une image pas vraiment « nature ». Attendons-nous aussi à découvrir des applications comme Twinkly dotées de technologies capables de reconnaitre la position exacte de vos décorations dans la maison pour les gérer depuis votre portable.
Le Père Noël, demain, sera un Hipster connecté ! Soyez prêts à le capter !
Roland Motte.