sorted-trash-of-cardboard-glass.jpg

Limiter le gâchis alimentaire

Dans le cahier de Tendances 2021 réalisé par l’Agence CARAMEL pour le compte de l’ISCJ, au sein du thème « DOUCEUR » sont mis en avant les éléments suivants :
« Aller plus loin ensemble, changer le système par l’humain », « Aujourd’hui, une société en quête de sens », « Business oui, mais éthique et humain »

Mexico, Mexicoooooo !
Depuis 2012 le Mercado de TRUEQUE, est un marché à Mexico où l’on peut échanger des déchets recyclables contre des produits agricoles locaux.
La ville produit quotidiennement 13 000 tonnes de déchets, dont seulement 1,3% sont recyclés. La ville a décidé de développer le tri sélectif.
Dans ce marché qui est itinérant et se déplace dans différents endroits de la mégapole, afin de toucher le plus de population possible, chacun peut y participer en apportant ses déchets séparés et propres : papiers, cartons, bouteilles en verre, boites de conserve, plastique, huiles de cuisson usagées. La quantité de déchets accepté est au minimum de 1 kg et de 10 kg pour le maximum par personne.


Les déchets, après avoir été pesés sont échangés contres des « points verts », qui permettent d’acquérir des produits agricoles issus d’exploitations locales. Quant aux déchets récoltés ils sont recyclés et utilisés pour la fabrication de nouveaux produits.
Grâce à cette action ce ne sont pas moins de 145 tonnes de déchets qui ont pu être détourné des décharges, en 2019.

COPENHAGUE, LEEDS, COLOGNE, SYDNEY, autant de villes où les initiatives fleurissent
WeFood à COPENHAGUE est la première enseigne, qui ne propose que des produits abimés (emballages déchirés, fruits et légumes imparfaits, dates de péremption dépassées...). Ceux-ci sont récupérés par des bénévoles, vendus ensuite à 50% de leur valeur initiale, et les bénéfices sont reversés à une association caritative.

A LEEDS et à COLOGNE, les produits sauvés de la poubelle sont proposés à un prix libre.

A SYDNEY, le supermarché OzHArvest se revendique comme le seul organisme de sauvetage alimentaire dans le pays. L’enseigne récupère les excédents alimentaires en provenance des particuliers, des supermarchés, des restaurants, des agriculteurs …qui sont ensuite mis à la disposition des personnes en difficultés à prix libre.

Trier ses déchets en vue de les recycler, limiter voire faire disparaître le gâchis alimentaire, que ce soit à la maison, au bureau ou dans la restauration collective, tels sont les enjeux de demain, pour tout simplement continuer à vivre (et non pas survivre !) sur cette bonne vieille planète !


Pierre HERVET